L'Histoire

Le spectacle démarre par la Fronde du peuple contre le Cardinal Mazarin. Une révolte matée dans le sang. Le jeune Louis est sacré roi à Reims, mais le pouvoir lui est confisqué par sa mère, Anne d’Autriche et par Mazarin, qui s’interrogent sur les capacités réelles du jeune monarque à régner. Louis apprend l’amour auprès de Marie Mancini, une émigrée italienne sans naissance, nièce de Mazarin. Pour s'affirmer, le jeune monarque décide de commander ses armées lors d'une campagne, contre la volonté de sa mère et malgré l'inquiétude de Marie Mancini. Atteint d’une grave maladie, on le croit bientôt mort, la cour l’oublie et se tourne déjà vers son frère, Philippe, dit « Monsieur », qui succède à Louis Dieudonné dans l'ordre d'accession au trône. Mais le miracle opère, un médecin d'Anne d'Autriche tente un remède et Louis revient à la vie. Il apprend que tout le monde l’a oublié, à l’exception de sa famille et de Marie. Éperdument amoureux de la belle Italienne, il projette de l'épouser, mais Marie elle-même pense que cela n'est pas possible. Anne d’Autriche, Mazarin et le Pape lui-même s’y opposent fortement. Louis s’obstine mais la raison finit par l’emporter. Marie est contrainte à l’exil et le jeune Roi épouse l’infante d’Espagne, Marie-Thérèse. Le premier acte s’achève par la douleur de la séparation de Marie et de Louis, qui a donc sacrifié son destin d’homme à celui de roi.Le second acte s’ouvre sur la mort de Mazarin. Louis peut alors prendre le pouvoir sans partage, il écarte sa propre mère, et devient le Roi Soleil. Sa vie affective est plus chaotique : il se perd dans les bras de nombreuses maitresses parmi lesquelles la sulfureuse Mme de Montespan. Il vit dans le faste sans se soucier du poids qui pèse sur les épaules du peuple français, qui finance ses guerres et la construction de son rêve démesuré, le Château de Versailles.Après des épisodes mouvementés comme l’affaire du masque de Fer et celle des poisons, Louis va réaliser ce qu’il n’a pu réussir avec Marie Mancini. Il se marie en secret à Françoise d’Aubigné, une femme sans naissance, ancienne épouse du poète Scarron et gouvernante des enfants illégitimes qu’il a eus avec Mme de Montespan.